Zaz – Les passants
Les passants Les passants, passant J' passe mon temps à les r'garder penser Leurs pas pressés dans leurs corps lésés Leur passé se dévoile dans les pas sans se soucier Que, suspicieuse, à l'affût je perçois le jeu de pan Leurs visages comme des masques me fait l'effet répugnant Que faire semblant c'est dans l'air du temps Passe, passe, passera La dernière restera Passe, passe, passera La dernière restera L'enfant n'est fait que de fêtes Le fait est que l'effet se reflète À sa capacité de prendre le fait tel qu'il est Sans se référer à un système de pensée dans sa tête L'automne, déjà ! C'était l'été hier encore Le temps me surprend, semble s'accélérer Les chiffres de mon âge M'amènent vers ce moi rêvé Passe, passe, passera La dernière restera Passe, passe, passera La dernière restera Chaque mois se joue dans des cycles différents C'est marrant, ces remous Qui m'animent à travers le temps, d'un état à un autre J'oscille inexorablement Par les temps, je cours à l'équilibre Chaque jugement sur les gens me donne la direction à suivre Sur ces choses en moi à changer Qui m'empêchent d'être libre Les voix se libèrent et s'exposent Dans les vitrines du monde en mouvement Les corps qui dansent en osmose Glissent, tremblent, se confondent Et s'attirent irrésistiblement Par les temps, je cours à l'expression Chaque émotion ressentie me donne envie D'exprimer les non-dits Et que justice soit faite Dans nos pauvres vies endormies Passe, passe, passera La dernière restera Passe, passe, passera La dernière restera Passe, passe, passera La dernière restera Passe, passe, passera La dernière restera Passe, passe, passera La dernière restera Passe, passe, passera La dernière restera | Passersby Passersby passing I spend my time watching them think Their no hurry in their injured bodies Their past is revealed in steps without worrying That, suspicious, on the lookout I perceive the game of pan Their faces like masks makes me the disgusting effect What to pretend is in the air Passersby, passersby, passersby The last stay Passersby, passersby, passersby The last stay The child is only parties The fact is that the effect is reflected To his ability to take the fact as it is Without referring to a thought system in her head Fall, already! It was summer yesterday again Time surprises me, seems to accelerate The figures of my age Bring me to this dreamed me Passersby, passersby, passersby The last stay Passersby, passersby, passersby The last stay Each month is played in different cycles It's funny, these eddies That animate me through time, from one state to another I oscillate inexorably By the times, I run to balance Every judgment on people gives me the direction to follow On these things in me to change That prevents me from being free Voices are released and exposed In the windows of the moving world The bodies that dance in osmosis Slip, shake, merge And attract irresistibly By the times, I run to the expression Every emotion I feel makes me want To express the unspoken And that justice be done In our poor sleepy lives Passersby, passersby, passersby The last stay Passersby, passersby, passersby The last stay Passersby, passersby, passersby The last stay Passersby, passersby, passersby The last stay Passersby, passersby, passersby The last stay Passersby, passersby, passersby The last stay |